Une fracture dentaire survient généralement à la suite d’une chute, d’un impact ou à cause d’un coup reçu par la bouche. Ça signifie qu’une dent est cassée, mais il faut savoir qu’il existe différents degrés de fracture. Comme celui-ci influence l’urgence de la situation et le traitement nécessaire, il est important de se renseigner sur le sujet. Voilà pourquoi l’équipe de la Clinique dentaire Carole Tanguay à Mascouche vous présente cet article informatif.
Les différentes parties de la dent
Avant de commencer, nous souhaitons vous donner quelques détails sur l’anatomie de notre dentition. Il faut savoir que nos dents sont constituées de différentes parties ou couches, soit :
- L’émail : il s’agit de la couche externe protectrice de la dentition. L’émail est très dur et bloque les agressions acides des bactéries de la bouche. L’émail peut cependant s’user, ce qui le rend plus vulnérable aux dommages, comme les fêlures et les fractures.
- La dentine : la dentine se trouve sous l’émail. C’est la deuxième partie de la dentition, qui est moins dure et composée d’une multitude de tubules, qui communiquent avec le centre de la dent.
- La pulpe dentaire : la pulpe dentaire se trouve dans la chambre pulpaire et parcoure les canaux radiculaires le long des racines. Ces tissus mous se trouvent au centre de la dent et renferment notamment des vaisseaux sanguins et le nerf dentaire. L’infection de la pulpe, appelée pulpite, est une urgence dentaire douloureuse.
- La racine : la racine d’une dent est la partie qui est cachée sous la gencive et qui est implantée dans l’os de la mâchoire.
Les différents degrés de fracture dentaire
La gravité d’une fracture dentaire découle des parties de la dent qui sont atteintes. Généralement, une fracture profonde risque d’être plus douloureuse et d’entrainer d’autres symptômes, potentiellement des saignements ou un œdème du visage. De plus, il faut comprendre que dans certains cas, le traitement rapide de la fracture est nécessaire, non pas parce que les symptômes et la douleur sont très intenses, mais bien pour prévenir les complications.
Voici donc des informations précieuses sur les différents degrés possibles de la fracture dentaire et sur les soins qui sont généralement requis.
- Fracture de l’émail : il s’agit d’un degré de fracture plus superficiel, qui n’est pas tellement douloureux dans la majorité des cas. On répare alors la dent avec un matériau comme la résine composite ou une restauration dentaire.
- Fracture de la dentine : ce type de fracture est plus profond et touche à la dentine. La dent risque de présenter une sensibilité plus importante, et il convient de consulter sans trop de délais afin de réparer celle-ci, sans quoi elle est plus vulnérable aux bactéries et au développement d’une carie profonde.
- Fracture qui atteint la pulpe : ce type de fracture touche aux tissus internes de la dent. Un point rouge peut être visible où la dent s’est brisée. Il convient de consulter rapidement, car la dent présente alors un haut risque d’infection de la pulpe. Pour cette raison, on doit faire un traitement de canal afin de retirer les tissus de la pulpe, avant de restaurer la dent. Bien souvent, l’installation d’une couronne dentaire est nécessaire afin de la solidifier.
- Fracture racinaire : c’est un type de fracture profond, qui risque d’entrainer des douleurs importantes. Malheureusement, lorsque la racine est touchée, la dent doit être extraite, puis remplacée. On peut alors proposer d’installer une couronne sur implant.
- Fracture de la mâchoire : il s’agit du degré le plus avancé, résultant généralement d’un traumatisme important. Il convient alors de consulter aux urgences d’un hôpital pour une prise en charge médicale rapide.
Ne laissez rien au hasard
Si vous subissez une fracture dentaire, quel qu’en soit le degré, il vaut mieux consulter rapidement. Il est important de faire évaluer la fracture par le seul professionnel compétent pour ce faire, soit votre dentiste. Les soins nécessaires peuvent alors être prodigués dans les délais appropriés afin d’enrayer les symptômes, s’il y a lieu, et dans le but de prévenir les complications pouvant découler d’une fracture non traitée.